La remontée de la Loire

Chapitre 1

Mercredi 2 octobre 2019

Le long du quai qui borde la Criée du Croisic – son emplacement habituel – Kurun se prépare à l’appareillage. Temps doux et humide. Lumière pale, grise et légère, de ce début d’automne. Elle voile l’étendue du Grand Traict. Au loin, Guérande, Pradel et Kerignon sont des silhouettes estompées sur la ligne d’horizon. La météo marine annonce une visibilité de 5,4 milles, bien optimiste alors que la nébulosité réduit la perspective. Occulté par les nuages, le soleil tarde à se lever. La marée – à son plein 17 minutes plus tôt – est encore haute.

Le départ d’un voilier est toujours un moment particulier, une interrogation, un envol, le début d’une aventure. Chorégraphie de gestes et d’actions rodées, presque mécaniques dans leur enchaînement. Peu importe l’expérience et l’habitude que l’on en ait, prendre la mer est toujours un acte conscient. Avant même de larguer les amarres, il nécessite un exercice mental de réflexion.

Kurun, à marée basse, dans le port du Croisic, près de la Criée.

L’embarquement est proche. Patrick, Alain, Pierre s’affairent dans l’imminence du départ. 08h21, les amarres larguées, Kurun s’écarte du quai en marche arrière, recule dans le courant qui l’entraîne puis vire de bord pour emprunter le chenal. Au nord-ouest, il remonte l’enfilade des quais qui défile sur bâbord. Près du Lénigo, le voilier délaisse le chenal de Pen Bron, perpendiculaire à sa route. Ce dernier s’incurve vers le nord, dans l’alignement de Gwenved, la maison de Jacques-Yves Le Toumelin que l’on devine là-bas, au bord de l’estran.

A la barre, Patrick, le président des Amis du Kurun, reste attentif. Il se retourne par moment, vérifiant par-dessus l’épaule les trois alignements successifs qui matérialisent la sortie du chenal. Kurun poursuit sa route dans la passe maintenant resserrée. Moins de 300 mètres séparent Le Croisic de Pen Bron.

Le voilier remonte ensuite la longue jetée du Tréhic jusqu’au phare qui en marque l’extrémité. Combien de fois Jacques-Yves Le Toumelin a-t-il emprunté ce passage incontournable, au départ de navigations progressivement plus lointaines jusqu’à cette date décisive du 19 septembre 1949 ? Il y a 70 ans, il partait vers Belle-Île, pour un tour du monde ardemment espéré, farouchement préparé. Cette circumnavigation allait changer sa vie, à jamais. Il y eut pour lui un avant et un après.

En ce matin d’automne 2019, Kurun prend la mer pour se rendre à Saint-Nazaire, première escale de la route qui le conduit au chantier Fouchard, à Couëron, dans l’étier du Petit Dareau, en aval de Nantes. Il doit y être mis au sec pour procéder aux travaux de restauration nécessaires. En 2016, il s’y était déjà rendu, mené par Georges, pour d’autres travaux.

Parvenu dans la rade du Croisic, le cotre poursuit sa route, droit devant, cap au 351°. Laissant Basse Hergo à bâbord, il vient bout-au-vent, le temps d’établir la voilure. Sous grand-voile, foc et trinquette établis, le voilier abat ensuite et entame à longues foulées sa descente vers Basse Castouillet. Route au sud-est pendant 12 milles, cap au 119°.

Le vent est bien établi. Kurun ouvre maintenant son sillon en force, dans la stabilité procurée par sa lourde carène. Il préfère le portant, qui lui assure une marche en puissance, aux allures de près. Le voilier mouille peu, dans un lent balancement rythmé par le froissement de l’eau que pénètre son étrave avant de monter à la vague. À la barre, assis sur le ban, celui-là même où Jacques-Yves Le Toumelin assurait ses quarts de veille, l’esprit se prend à remonter le temps, à s’interroger sur son parcours de vie.

Kurun longe maintenant la côte vers le sud-ouest, en direction de Saint-Nazaire, au large de Batz-sur-Mer puis du Pouliguen. Passée la côte « sauvage », la baie de La Baule ouvre au sud son arc de sable blanc. Près du phare du Grand Charpentier, la route du voilier oblique à l’est vers le chenal d’accès à la Loire. Sur bâbord défile le chapelet des bouées rouges – n°10, n°12, n°14, n°16 – qui délimitent le nord du chenal. Puis apparaît Villès-Martin, signalé par sa cardinale sud. Le front de mer de Saint-Nazaire défile déjà avec la silhouette reconnaissable du collège Saint-Louis, celui que fréquenta Jacques-Yves avec son ami Jean Quilgars, à la fin de sa scolarité. Il y fut en effet élève quand il avait 16 ans.

Patrick Nalis sur le pont de Kurun.

Dans le lit de la Loire, poussé par le vent d’ouest, le cotre contourne les deux jetées qui encadrent l’entrée sud du port de Saint-Nazaire, condamnée cette année pour cause de rénovation du pont basculant et du pont tournant. Il se dirige ensuite vers l’entrée est. L’écluse est fermée. Il faut attendre l’heure d’ouverture, en compagnie d’un bateau de pêche dont le patron flegmatique trie sa pêche du jour.

Un signal sonore annonce l’ouverture de l’écluse. Les deux bateaux y pénètrent ensemble, au ralenti. Alain et Pierre frappent l’amarre, dans l’attente de l’ouverture de la seconde porte qui ouvre l’accès au bassin. Kurun s’avance, décrit au ralenti un large cercle, le temps de repérer les lieux et de déterminer le point d’accostage le plus adéquat pour une nuit d’escale. Patrick et Alain décident d’aller s’amarrer sur la rive opposée du bassin, à proximité de la base sous-marine. Autre flash-back, une fois encore, celui des finitions de Kurun, en 1949, en ce même lieu, peu de temps avant son départ pour le tour du monde.

Alors que la nuit tombe sur le port, dans le criaillement de mouettes et les goélands qui se chamaillent, j’occupe la couchette qui fut celle du navigateur. Instant à la fois rare et fervent que de ressentir ainsi l’âme d’un voilier dans son intimité. Je m’endort tard, cette nuit-là, éprouvant ce sentiment de si particulier bien-être que seul procure le repos dans la cabine d’un bateau. Dans ma tête défilent les souvenirs prégnants de lectures – en particulier celle de Kurun autour du monde – et les évocations des impressions exprimées par leurs auteurs.

Kurun à son arrivée à Saint-Nazaire.

Jeudi 3 octobre 2019

Une lumière radieuse marque le lever du jour. Le soleil émerge à 8h12 et inonde la surface claire du bassin que les mouettes parcourent à fleur d’eau. Par-delà l’écluse, le lit de la Loire se gonfle de la marée haute. Dans l’enceinte des chantiers navals, la silhouette du Celebrity Apex, peinte en bleue, se reflète dans l’eau. À 13 heures, Kurun rejoint l’écluse afin de retrouver le lit la Loire, quitté la veille. Dans le cours du fleuve, moteur au ralenti, le voilier se met bout au vent pour permettre de hisser la grand-voile. Gestes lents et appliqués. Ultime contrôle du regard, une fois la manœuvre terminée, avant que le voilier abatte et s’incline dans le souffle du vent. Il prend de l’ère, arrondit sa route à proximité du phare du vieux môle. Ce dernier fut en 1835 le premier ouvrage portuaire, ébauche de la transformation du lieu d’échouage malcommode des origines en un port prestigieux à l’époque des grands transatlantiques.

Moteur au ralenti, appuyé par sa grand-voile débordée, Kurun fait route vers le pont de Saint-Nazaire. Sur la rive droite, les chantiers rappellent les souvenirs lointains du Normandie puis du France, gloires éphémères en leurs époques respectives, dont le souvenir est pourtant si vivace dans la mémoire. Dans la forme B, le Grandiosa détache sa silhouette imposante, enfin achevée, dans l’imminence d’un départ qui interviendra quelques jours plus tard. Dans quelques mois à peine, il accueillera 6300 passagers pour des croisières paresseuses, sans commune mesure avec les navigations de Kurun. Sous les portiques, à proximité, le Virtuosa, moins avancé, occupe la forme C. Il prendra la mer à l’automne 2020. Derrière les chantiers se profile Penhoët. Alors que le voilier s’approche de la perspective du pont qui relie les deux rives de la Loire – Saint-Nazaire au nord et Saint-Brévin au sud – la perspective du Brivet se précise à gauche, avec son petit port, aux confins de Méan. Dernier affluent de la Loire avant son arrivée dans la mer, le cours d’eau sinue sur une trentaine de kilomètres vers Saint-Malo de Guersac, Rozé, recueillant au passage les eaux des différents canaux des marais asséchés qui bordaient la Brière. Né quelque part vers Saint-Gildas des Bois, le Brivet profite d’une entaille dans le granite de l’extrémité du Sillon de Bretagne, vers Pontchâteau, pour descendre vers la Loire.

Proue orientée vers l’amont, Kurun commence sa remontée du fleuve. Rive droite, l’usine Airbus puis celle de Stelia Aerospace évoquent l’activité aéronautique de l’estuaire. Une fois franchie l’arche du pont réservée au chenal, le voilier poursuit sa route. Sur la gauche s’étendent les installations du pôle industriel et logistique identifiées par leurs trois appontements. Le terminal roulier lui succède. Il assure le chargement ou le déchargement des automobiles des groupes PSA et Renault-Nissan, ainsi que celui des pièces aéronautiques destinées à l’usine Airbus, toute proche, où sont équipés les fuselages d’avions.

Le terminal des marchandises diverses et conteneurs accueille en cet instant, le Malin. Ce navire de 203 mètres de longueur décharge ses conteneurs, dans le ballet fluide des grues. Puis défile sur le même bord le terminal méthanier de Montoir, exploité par Elengy. Ses cuves de stockage, comme la forme significative des navires qui y relâchent, suffisent à l’identifier. La plupart des bateaux arborent en effet les sphères caractéristiques des transports de gaz. Le méthanier brise-glace Boris Vilkitsky, de 299 mètres de long – du nom de l’hydrographe et géographe russe qui explora la route du Nord de 1913 à 1915 lors d’une expédition dans l’Arctique – y décharge 75 000 tonnes de gaz. Pour gagner Saint-Nazaire, il a emprunté le passage du nord-est reliant l’océan Atlantique à l’océan Pacifique. Cette nouvelle route constitue désormais – réchauffement climatique oblige – le plus court chemin de l’Europe à l’Asie.

Montoir accueille également le terminal multivrac qui peut accueillir jusqu’à quatre navires simultanément. Il assure le flux permanent de produits d’alimentation animale nécessaire à l’agriculture régionale avec ses engins de manutention et de déchargement en continu. D’autres postes, dans la continuité des précédents, autorisent la réception de produits liquides, avant le terminal charbonnier qui accueillait il y a peu le combustible nécessaire au fonctionnement de la centrale thermique de Cordemais.

Dans le lit du fleuve Kurun longe l’un des huit marégraphes. De Saint-Gildas, à l’embouchure de la Loire, jusqu’à Nantes, ils recueillent en permanence les informations sur la marée avant d’acheminer les données collectées par voie hertzienne. Ce collationnement permet d’établir les prédictions de marées et de les visualiser dans leurs modélisation harmonique. Lui succèdent les sept appontements pétroliers de Donges. Derrière la capitainerie, facilement identifiable, se profilent d’abord les cuves de stockage puis la silhouette caractéristique de la raffinerie de Total. Passée cette installation, les rives du fleuve retrouvent leur environnement naturel. Les roselières des marais de Donges Est, à proximité immédiate de la raffinerie, bordent le fleuve sur des kilomètres. Chaque année des ornithologues y effectuent le comptage minutieux des passereaux migrateurs et des cigognes. Rien que pour l’année en cours plus de 20 000 captures ont été comptabilisées, identifiant 63 espèces différentes.

Face au site du Carnet sur la rive gauche, aujourd’hui dévolu à la production d’éoliennes, l’ancien port de Lavau, aujourd’hui perdu dans les terres, rappelle le temps oublié où le flot de la Loire baignait ses quais. L’île de Lavau et l’île Pipy avaient alors une véritable insularité.

Kurun progresse, sous l’appui de sa seule grand-voile déployée. Sur la rive gauche, les maisons de Paimbœuf se profilent sur les quais. Au loin, dans l’axe du fleuve, les cheminées de la centrale thermique de Cordemais déterminent le nouveau cap. Après ce repère, la Loire bifurque quelque temps vers le sud, s’étrécissant entre ses rives. Dans le lit du fleuve, le chenal oblique de droite et de gauche en fonction de la profondeur d’eau, obligeant le barreur à une attention constante pour repérer les bouées du balisage latéral. La route de Kurun suit obstinément le fil délimité par les bouées rouges qui marquent l’extrémité du chenal, sur tribord. Au niveau de la bouée n°32, après Petit Carnet, le chenal change de bord, passant de la rive droite à la rive gauche, avant de revenir à sa position précédente à hauteur de Cordemais.

Le cours du fleuve s’oriente maintenant vers le sud-est, arrondissant les contours de la défunte Belle Ile, devenue une large étendue pastorale en contrebas de Frossay et de Vue. Derrière elle, dissimulé au regard, le canal de la Martinière rappelle les constants et vains efforts entrepris au fil des siècles contre l’ensablement pour assurer la remontée des navires vers Nantes. Entre le cours actuel du fleuve et l’ancien canal s’étend sur la rive gauche une succession d’îles aux noms évocateurs d’histoires perdues : celle de la Maréchale, du Masserau, Ile Sardine ou des Masses, délimitées par le bras du Migron, ou le Gabon de Belle Ile. Sur la rive droite, étiers et îles oubliées se succèdent désormais : Étier de la Peille, Ile de Motte Binet, Ile Motte Baragon, étier de Vair, Ile du Petit Baracon, Ile Demangreat, Ile du Grand Pineau, Ile Thérèse, étier du Haut-Bois, avant l’étier du Petit Dareau, destination finale de Kurun.

En amont, de sa destination finale, le cotre approche maintenant du Pellerin. Bien avant d’y parvenir, la navette du bac qui relie cette localité à Couëron permet de se repérer. Le soir tombe. Il est désormais trop tard pour s’engager, de nuit, dans l’étier du Dareau, étroit et sinueux. Après repérage, il est décidé d’accoster pour la nuit au petit appontement ancré dans le fleuve, rive droite, à la perpendiculaire de l’église de Couëron.

Le courant désormais au plus fort, incline sous sa pression les bouées qui dodelinent dans le grand frémissement d’eau. Le fleuve s’écoule avec force, marée liquide marquée de sinuosités, de tourbillons, de froissements. Par endroit, apparaissent dans cette grande chasse liquide des miroirs d’eau limpides, à la surface étrangement lisse, ourlés sur leurs bords d’un liseré de vaguelettes.

Après un premier repérage, poussé par le courant Kurun vire de bord. Il étale avec peine le fort courant qui remonte maintenant le fleuve avec la marée. Pendant quelques instants, la manœuvre semble vouée à l’échec. Le moteur à fond, le bateau vibre. Puis, de manière presque insensible, la rive proche commence à défiler vers l’aval. Mètre après mètre, laborieusement, le voilier redescend désormais le fleuve, luttant contre les remous qui le dépalent de droite et de gauche, contrariant sa route. Le ponton approche. Accostage sportif. Patrick, au dernier instant, plaque la coque contre le caisson tandis que Pierre et Alain s’empressent de souquer les amarres, à l’avant et à l’arrière. Soucieux de sécurité, ils renforceront plus tard l’amarrage en perspective notamment de la renverse de marée.

Alors que le soir approche, le ciel se couvre de façon progressive. Une belle trouées dans les nuages, embrase soudain le fleuve dans le soleil couchant. La nuit tombe. Demain, dès l’aurore, il faudra quitter l’appontement pour rejoindre le Dareau. Dans l’obscurité qui s’épaissit, le fleuve n’est plus qu’un gigantesque bruissement d’eau tandis que l’équipage se prépare à la nuit. Sur l’avant du bateau, vers l’aval, le feu de Port Launay signale la rive droite. Plus éloigné, vers l’aval, celui du Pellerin indique l’autre rive.

Pendant la nuit, la bruine d’abord légère se transforme au fil des heures en pluie régulière. Vers minuit, les premières gouttes tombent du plafond du roof s’insinuant dans les couchettes. Malgré l’inconfort de la situation, le désagrément ne suffit pour autant à altérer le sentiment de plénitude ressenti pendant ces instants rares vécus à bord de Kurun. Ils sont d’autant plus précieux que demain, le voilier sera désarmé pour une longue période de restauration. Les habitants du Croisic ne verront plus avant un an sa silhouette familière, au droit de la Criée.

L’aube du 4 octobre 2019 dévoile un ciel dégagé, inespéré, dans la fraîcheur de l’aube. Dès 6h30, chacun s’affaire silencieusement aux préparatifs du départ. Dès 7h00, Kurun largue ses amarres et se déhale. Entre deux passages du bac, il coupe le sillage de ce dernier. Sur les berges du fleuve des lumières commencent à briller aux fenêtres tandis que la lumière orangée de l’éclairage public dessine des plages de lumières espacées de pans d’ombre.

Le Sichem Orchid, un tanker maltais de 117 mètres, croise la route du voilier. Il remonte vers Nantes et paraît bien grand au regard des mensurations de Kurun. Après son passage, le voilier tangue un moments dans les vagues sèches du sillage. Plus loin sur la droite, un rideau de peupliers marque l’amorce du Dareau, perpendiculaire au cours de la Loire. Par sécurité, le bout-dehors est relevé, presque à la verticale, pour réduire les élancements du voilier et éviter qu’ils se prennent dans les branches des arbres qui bordent l’étier.

Patrick réduit la vitesse à l’approche de l’étier au moment même où Loïc Fouchard et son fils Jean-Baptiste sortent de l’étier pour venir à la rencontre de Kurun. Précédé par son bateau-pilote, le voilier s’engage résolument dans le Dareau. Le cours d’eau serpente entre prairies et peupliers, parfois étréci par la ramure d’un arbre couché dans son lit. Les manœuvres nécessitent d’être précises.

À 8h18, Kurun arrive au terme de sa navigation, dans ce qui sera son havre pour les prochains mois. Le cours du Dareau s’arrête là, barré par une écluse surmontée d’un pont où passe la route. Le chantier Fouchard occupe une fourche du cours d’eau. Le voilier s’approche du ponton le plus proche de l’écluse et vient s’y amarrer. Une fois le cotre immobilisé, le déchargement du matériel de bord est promptement effectué. Une partie est chargée dans les voitures qui attendent, une autre partie sera chargée par Alain et Pierre dans quelques jours. L’endroit semble hors du temps. Un bateau de pêche repose sur un ber hissé sous un auvent en plein air. À proximité, un grand hangar accueille dans sa majeure partie un ensemble de matériels divers, de bouts et d’amarres, soigneusement rangés. L’autre part est constituée par le local qu’occupe une imposante scie électrique de charpentier et un assortiment de pièces de bois.

Kurun à son arrivée au chantier Fouchard, dans le Dareau, près de Couëron.